Chers amis et lecteurs,
Il est temps de passer aux choses serieuses. Le week-end dernier (samedi 24, oui je sais, je me suis embrouillee dans le post precedent), je suis allee visiter LE cœur touristique de Bangkok : les grands temples et le palais royal. Premiere etape : Wat Phra Kaeo.
Au bord de la riviere Chao Praya, s’etend le quartier des grands temples. A quelques centaines de metres les uns des autres, on ne peut pas les rater avec les fleches des chedis* qui filent vers les nuages. Mais un point particulier attire le regard, une muraille blanche, pas extraordinairement haute, mais extraordinairement longue. On comprend vite qu’elle encercle tout un quartier. C’est ca : le « Grand Palace » (en anglais, s'il vous plait).
On commence la visite en penetrant a l’interieur de l’enceinte, une grande allee s’etale devant vous, bordee sur la gauche par ca :
Alors la on se dit « ok, j’y suis, ca promet ! » On achete son ticket. On passe devant les gardes qui inspectent votre tenue : lieu sacre oblige, epaules couvertes et pantalons en dessous des genoux ! Et on entre dans Wat Phra Kaeo.
Premiere impression : TROP PRES !!! J’ai meme pas assez de recul pour prendre le premier batiment en photo en entier. Tout est aggultine, l’espace architectural s’etire vers le haut, mais certainement pas a l’horizontale. Allez hop, on tourne a gauche et on s’incruste discret dans la visite guidee du groupe de touristes francais. Tout de suite sur la gauche, donc, le premier grand ensemble de batiments.
Ci-dessus, le groupe vu de l'exterieur : les trois fleches l'une derriere l'autre. Ci-dessous, le chedi, premier des trois batiments que l'ont rencontre.
Un chedi (aussi connu sous le nom de stupa) est un batiment qui sert a abriter les reliques de Bouddha. Si je me souviens bien, je crois que c'est son sternum qui est conserve ici. Et les petits carreaux sont recouverts de vraies feuilles d'or !
Apres, les deux autres batiments, je sais pas trop a quoi ils servent (parce que j'ai deserte la visite guidee pendant un petit moment), toujours est-il que je peux vous dire que le dernier (a gauche sur la photo ci-dessous) est totalement representatif du style khmer (c'est-a-dire du Cambodge, a l'epoque ou les deux pays etaient encore amis).
L'espace entre le chedi et le deuxieme batiment. Quand je vous disais que c'est tout agglutine !
Des elephants qui protegent une statuette a l'effigie de Bouddha devant le deuxieme batiment.
Une reproduction du temple d'Angkor Vat, au Cambodge, parfaite illustration du style khmer.
La ceramique : un des elements essentiels de la deco d'un temple thai. Avec l'accumulation de dorures et de morceaux de mirroir colore, y a quand meme des fois ou ca fait franchement kitch.
Apres avoir contourne le premier ensemble, on arrive devant le temple du Bouddha d'emeraude.
En fait, Wat Phra Kaeo, c'est lui. Mais par extension c'est le nom qu'on donne a l'ensemble qui s'organise autour du temple.
Alors l'histoire de ce Bouddha d'emeraude, qui en fait est du jade, est super compliquee. Un jour, je sais plus quand, je sais plus ou, je sais plus qui a trouve une effigie de Bouddha en platre, mais en le nettoyant, un peu de platre est parti et il a vu du vert apparaitre, c'est comme ca qu'il s'est apercu que la statuette etait en emeraude (en fait en jade). Mais en fait personne ne sait vraiment d'ou vient cette statuette et de quand elle date... Elle etait en Thailande, puis elle s'est retrouvee au Laos apres une guerre, puis elle a ete ramenee en Thailande...
Quoi qu'il en soit elle est super veneree. Meme qu'elle a trois tenues differentes, toutes en or, une pour chaque saison, et que la ceremonie ou on change la tenue du Bouddha d'emeraude de jade, ben c'est super important ! Elle est pourtant pas bien grande (une ciquantaine de centimetres, je crois) et elle est assise sur un podium a plus de 10 metres de hauteur. Autant vous dire qu'on y voit pas grand chose.
Bien sur, pas le droit de prendre de photo a l'interieur. Mais voila ce que ca donne de l'exterieur.
Apres ca, on passe directement a l'ancien Palais Royal du Roi Rama V.
Alors, Rama V, c'est LE roi le plus populaire et venere de toute l'histoire de la Thailande, parce qu'il a modernise le pays et les institutions. Pour preuve, l'architecture de son palais, un melange des styles thai et europeen, c'est assez rigolo !
Voila, pas grande chose de plus sur le Palais Royal, parce qu'il abrite en ce moment la ceremonie funebre pour la soeur du Roi, qui est decedee fin 2007, et que, en consequence, une bonne partie est fermee au public. Ce genre de ceremonie peut durer des mois et des mois. Je crois qu'ils ne l'ont toujours pas enterree. Si je me souviens bien de tout ce que ma host mum m'a raconte sur la famille royale, sa depouille restera la, veillee par des moines qui vont prier pour elle, jusqu'a ce que le Roi decide d'organiser ses funerailles. (J'espere que je vous raconte pas des conneries.)
Voila, ma visite s'arrete la. Un prochain article a venir sur Wat Pho, le temple du Bouddha couche, qui se trouve juste derriere Wat Phra Kaeo. J'ai bien sur pris beeeaucoup plus de photo que ca, mais c'est un peu long (en temps et en espace) de tout charger sur le blog. Mais ne vous inquietez pas, chers amis et lecteurs, je vous les montrerai toutes a mon retour !
samedi 31 mai 2008
jeudi 29 mai 2008
"Ma couille" a la plage
Le week-end dernier (dimanche 18 et lundi 19), j’ai accompagne ma famille d’accueil en week-end au bord de la mer, a Cha-am, dans la province de Phetchaburi (au debut de la peninsule, tout en haut).
Ce qu’il faut savoir, c’est que mon host dad est le directeur general du “board of investment” (institution gouvernementale qui a pour mission de cadrer les decisions politiques en matiere d’investissement) et que, en consequence, c’est un monsieur assez haut place dans le monde du business thai. Lorsqu’elle a su ca, Marion, la soeur de Dadou, m’a gratifie d’un “ma couille”, qui explique le titre de cet article.
Le week-end dernier, nous etions donc invites par un des ses “amis” (comprendre “business relation”), ami qui s’est avere etre l’un des hommes les plus riches du pays, a passer le week-end dans son dernier hotel design, ouvert il y a a peine 2 mois. Voila ou je me suis retrouvee…
Derriere les buissons sur votre gauche : la piscine. En face, au rez-de-chausee : le restaurant. A l’etage : le bar, qui fait restaurant “italien” le soir (mois j’aurais dit “europeen”, tout simplement). Sur la gauche, derriere les restos : les chambres. Mais non, je n’ai pas sejourne dans une de ces chambres, que nenni. Nous avons ete heberges dans ca :
Villa particuliere : deux chambres, deux salles de bain, un salon et piscine privee, je vous prie ! Ah oui attendez, la plage :
Privee, bien sur, reservee aux clients de l’hotel.
Moi on me dit “on va passer le week-end a la plage”, tout de suite je pense fringues pratiques pour pouvoir se changer en galere sur la plage et pas trop clean parce qu’on se fout toujours du sable partout. Resultat : jean + t-shirt + mes vraies-fausses sandales allemandes achetees pour 100 bahts a Khao San. Alors vous comprendrez bien que je me suis sentie un peu concon, pas vraiment dans mon element.
Heureusement que la plage et le mer (une fois sortie du cote “prive-reserve aux clients de l’hotel”) sont des biens publics, et que c’est partout pareil, aussi bien en Thailande qu’en France.
Dimanche soir, au resto “italien” (cela dit j’y ai mange un excellent gigot d’agneau braise, accompagne d’une sauce abricot-curry-cannelle, mais c’est pas italien, quoi), je me suis fait bouffer par les moustiques.
C’est rigolo parce que je me suis dit que meme tres riche, dans un hotel tres cher avec une plage privee, l’etre humain sera toujours la proie des moustiques… (saloperies !)
Lundi, c’etait Visakha Bucha. Le jour, selon le calendrier bouddhique, ou Bouddha est ne, ou il a ete illumine et ou il est mort. LA celebration la plus importante de l’annee (d’ailleurs, la celebration dans les temples s’est etalee sur cinq jours depuis le jeudi 15). Ma famille d’accueil m’a emmenee au temple de marbre, pas bien grand mais un des plus frequentes, car une de ses chapelles abrite les reliques du roi Rama V, LE roi le plus venere de toute l’histoire du pays. J’ai observe le rite de la ceremonie qui veut que l’on fasse trois fois le tour du temple avec une fleur de lotus, trois batons d’encens et une bougie entre les mains. Le temple de marbre est magnifique, et baigne dans la lumiere de je-ne-sais-combien de bougies et dans les vapeurs de trois fois plus de batons d’encens, c’etait assez impressionant. Je n’ai bien sur pas pris de photo, vous vous imaginez, vous, un Thai debarquer en pleine messe de minuit a Noel et vous prendre en photo en train de prier et de celebrer la naissance de Jesus ? Enfin, tout ca pour dire que je ne vous ferez partager ce moment qu’a travers les mots, mais que j’ai ete tres contente d’etre la, parce qu’en plus comme ca, j’ai pu visiter le temple de marbre gratuitement !! : p
Ce qu’il faut savoir, c’est que mon host dad est le directeur general du “board of investment” (institution gouvernementale qui a pour mission de cadrer les decisions politiques en matiere d’investissement) et que, en consequence, c’est un monsieur assez haut place dans le monde du business thai. Lorsqu’elle a su ca, Marion, la soeur de Dadou, m’a gratifie d’un “ma couille”, qui explique le titre de cet article.
Le week-end dernier, nous etions donc invites par un des ses “amis” (comprendre “business relation”), ami qui s’est avere etre l’un des hommes les plus riches du pays, a passer le week-end dans son dernier hotel design, ouvert il y a a peine 2 mois. Voila ou je me suis retrouvee…
Derriere les buissons sur votre gauche : la piscine. En face, au rez-de-chausee : le restaurant. A l’etage : le bar, qui fait restaurant “italien” le soir (mois j’aurais dit “europeen”, tout simplement). Sur la gauche, derriere les restos : les chambres. Mais non, je n’ai pas sejourne dans une de ces chambres, que nenni. Nous avons ete heberges dans ca :
Villa particuliere : deux chambres, deux salles de bain, un salon et piscine privee, je vous prie ! Ah oui attendez, la plage :
Privee, bien sur, reservee aux clients de l’hotel.
Moi on me dit “on va passer le week-end a la plage”, tout de suite je pense fringues pratiques pour pouvoir se changer en galere sur la plage et pas trop clean parce qu’on se fout toujours du sable partout. Resultat : jean + t-shirt + mes vraies-fausses sandales allemandes achetees pour 100 bahts a Khao San. Alors vous comprendrez bien que je me suis sentie un peu concon, pas vraiment dans mon element.
Heureusement que la plage et le mer (une fois sortie du cote “prive-reserve aux clients de l’hotel”) sont des biens publics, et que c’est partout pareil, aussi bien en Thailande qu’en France.
Dimanche soir, au resto “italien” (cela dit j’y ai mange un excellent gigot d’agneau braise, accompagne d’une sauce abricot-curry-cannelle, mais c’est pas italien, quoi), je me suis fait bouffer par les moustiques.
C’est rigolo parce que je me suis dit que meme tres riche, dans un hotel tres cher avec une plage privee, l’etre humain sera toujours la proie des moustiques… (saloperies !)
Lundi, c’etait Visakha Bucha. Le jour, selon le calendrier bouddhique, ou Bouddha est ne, ou il a ete illumine et ou il est mort. LA celebration la plus importante de l’annee (d’ailleurs, la celebration dans les temples s’est etalee sur cinq jours depuis le jeudi 15). Ma famille d’accueil m’a emmenee au temple de marbre, pas bien grand mais un des plus frequentes, car une de ses chapelles abrite les reliques du roi Rama V, LE roi le plus venere de toute l’histoire du pays. J’ai observe le rite de la ceremonie qui veut que l’on fasse trois fois le tour du temple avec une fleur de lotus, trois batons d’encens et une bougie entre les mains. Le temple de marbre est magnifique, et baigne dans la lumiere de je-ne-sais-combien de bougies et dans les vapeurs de trois fois plus de batons d’encens, c’etait assez impressionant. Je n’ai bien sur pas pris de photo, vous vous imaginez, vous, un Thai debarquer en pleine messe de minuit a Noel et vous prendre en photo en train de prier et de celebrer la naissance de Jesus ? Enfin, tout ca pour dire que je ne vous ferez partager ce moment qu’a travers les mots, mais que j’ai ete tres contente d’etre la, parce qu’en plus comme ca, j’ai pu visiter le temple de marbre gratuitement !! : p
Esclave de la technologie que je suis...
Chers amis lecteurs,
Je ne sais pas si vous avez note un certain manque d'activite sur ce blog ces jours-ci. En tout cas, moi j'ai remarque que j'ai rencontre quelques problemes de connexion chez moi ET au boulot depuis pres d'une semaine. Je n'ai donc pas pu vous raconter mon week-end au bord de la mer et ma visite des plus grands temples de Bangkok... Mais je vous rassure, maintenant que tout est rentre dans l'ordre, je ne tarderai point a vous abreuver d'histoires, d'anecdotes et, bien sur, de photos !
Dans l'attente de vous croiser a nouveau ici-meme...
Je ne sais pas si vous avez note un certain manque d'activite sur ce blog ces jours-ci. En tout cas, moi j'ai remarque que j'ai rencontre quelques problemes de connexion chez moi ET au boulot depuis pres d'une semaine. Je n'ai donc pas pu vous raconter mon week-end au bord de la mer et ma visite des plus grands temples de Bangkok... Mais je vous rassure, maintenant que tout est rentre dans l'ordre, je ne tarderai point a vous abreuver d'histoires, d'anecdotes et, bien sur, de photos !
Dans l'attente de vous croiser a nouveau ici-meme...
jeudi 22 mai 2008
Sur les routes de Bangkok
Chers amis et lecteurs, c'est avec joie que j'entame la redaction de cet article promis depuis longtemps. Je me suis un peu croque le cerveau : comment vous presenter ca correctement ? Alors je me suis dit que le mieux, c'etait de vous raconter ma "journee-type" dans les transports. Et puis on verra a la fin de l'article s'il manque quelque chose.
7:00 - Je passe le portail de la maison. Je guette les chauffeurs de motos-taxi, reconnaissables a leur gilet orange, en stand-by devant le magasin au bout de la rue, a une trentaine de metres. Y a qu'a faire un grand geste avec le bras. Meme topo le soir, en rentrant du boulot, je prends une moto de l'arret de bus jusqu'a ma maison qui se trouve "derriere l'usine de pommes". "Derriere l'usine de pommes" en thai ca se dit "lang rong ngarn apple"... mais moi j'arrive pas a le dire, parce qu'il faut faire trop de sons bizarres avec le fond de la gorge. Alors maintenant tous les chauffeurs me connaissent comme la "farang" (blanche) qui habite a "apple" !! Parce que bien evidemment, ca je sais le dire, vu que c'est pas du thai. Et encore, il faut le dire avec l'accent, genre "appen", sinon ils comprennent pas.
7:10 - Le bus. Aaah ! Grand moment !! Alors voila comment fonctionne le service des bus a Bangkok : pas de carte, pratiquement aucune indication sur les arrets, tu te depatouilles dans ce gros merdier grace aux locaux qui t'expliquent comment ca marche. Ci-dessous : un arret de bus.
Ensuite, les bus. Il y en a de plusieurs sortes. Les rouges, a 7 bahts, pas ventiles, pas air-conditionnes, nada.
Ils roulent toutes fenetres -et parfois portes- ouvertes. Alors quand il n'y a pas grand monde dedans (c'est a dire tout le monde assis et seulement 2 ou 3 personnes debout), l'air circule et c'est tout a fait supportable. En heure de pointe, ca devient un peu plus dur. Tout le monde s'agglutine a l'interieur et a toi d'y trouver ta place. Parfois, rester sur les marches, c'est ce qu'il y a de mieux parce qu'au moins on a droit au courant d'air quand les portes s'ouvrent. Vu que maintenant je ne sue plus des litres en marchant dans la rue, mon prochain objectif c'est de m'habituer a la chaleur humaine et de ne plus sortir en nage du bus. Sinon, y a les bus blancs : 8.5 bahts, ventiles grace a des ventilateurs accroches au plafond (attention, pour toutes les personnes mesurant plus d'1m80, risque de se cogner au ventilateur ou de sentir ses cheveux se faire aspirer -heureusement je les ai rattrapes a temps).
Apres, y a les bus avec l'air conditionne, pour lesquels le prix est proportionnel a la distance parcourue. De chez moi a la station du BTS, 12 bahts pour le bleu (ci-dessous) et 17 bahts pour le orange, que je n'ai encore jamais pris cela dit (sur d'autre photos, plus bas). Eh oui chers amis, le confort a son prix. Mais sachez qu'en heure de pointe, si je vois que les bus bleus sont pleins et que je suis obligee de rester debout, je ne les prends pas, car ils n'ont manifestement qu'1m80 de plafond !!
Le matin en regle generale, ca roule assez bien. Bien sur, il y a du monde sur la route, suffisamment pour que le chauffeur adopte la fameuse conduite "j'accelere-je freine-j'accelere-je freine". Alors du coup, je me fais environ 15 minutes de musculation biceps-triceps-pectoraux-abdominaux-quadriceps-adducteurs tous les matins (et plus si affinites). C'est genial !!
7:30 - J'arrive au BTS (BTS Skytrain, le metro aerien). La, pas de souci (et pas de photos non plus, parce que franchement, y a rien d'exceptionnel). J'ai meme chope la technique de ne pas monter dans le train qui est a quai mais de rester sur le bord pour attendre le suivant, pour etre sure d'avoir une place assise. Ma grande "joie" -ironie- dans le BTS, c'est qu'il y a des petites teles qui diffusent des pubs (toujours les memes) et au moins une fois pendant le trajet le dernier Madonna feat. Timberland... Je kiffe grave...
8:00 - On descend du BTS. Hymne national, ne nous cassons pas la gueule dans les escaliers !!!
8:05 - Je prends le bus. Cet arret la est beaucoup mieux : seulement 2 bus rouges et leur equivalent avec air conditionne.
8:15 - J'arrive au boulot. Et voila !! Et en plus, j'ai meme un petit quart d'heure de marge de manoeuvre en cas d'embouteillages. Parce que le souci a Bangkok, c'est les embouteillages. Je vais vous expliquer ca.
Ce soir, en descendant du BTS, je me suis dit : "Ma fille, c'est le premier soir depuis plus d'une semaine ou il ne pleut pas ou ou (super les non-accents sur le clavier anglais) les nuages ne sont pas au bord de l'explosion, prends donc des photos de l'arret de bus !" Aussitot dit, aussitot fait :
J'ai pris cette photo en etant juste devant le panneau bleu de la premiere photo. Ca (ci-dessus) c'est le morceau de l'arret de bus qui s'etalait devant moi. Et ca (ci-dessous), c'est le morceau de l'arret de bus qui s'etalait derriere moi. (Oui, oui, il doit faire facile plus de 100m de long.)
Le principe : se poser quelque part au bord du trottoir et attendre de voir arriver son bus. L'astuce : aller au debut de l'arret, vous aurez plus de chance d'avoir une place assise, mais bon... faut pas trop y croire !!
Pas pressee et pas stressee, parce que arrivee beaucoup plus tot que d'ordinaire et parce que personne (tout est relatif quand meme, hein) dans le BTS, je me suis dit : "Merde, tu vas attendre un bus dans lequel tu pourras t'asseoir !!". J'ai donc laisse passe deux 29 bleus, deux 29 rouges, un 134 bleu, un autre rouge et un 52 blanc trop pleins avant de voir arriver le providentiel 52 blanc a l'interieur duquel tout le monde etait assis. Youpi, je tente ma chance et elle etait la, la place sur la banquette du fond qui me tendait les bras. Quelle bonne idee j'ai pas eu d'attendre, parce qu'a peine engage sur la route, le bus s'arrete : embouteillages !
Pas de panique, ni de klaxons. Ici tout le monde semble s'en accomoder tres bien. Moi aussi d'ailleurs, sauf quand je suis esquichee, debout, dans un bus ou la temperature ambiante doit froler les 45 degres (j'exagere si peu).
Alors du coup, maintenant que je sais comment faire joujou avec la lumiere et l'exposition sur mon appareil photo, j'en ai profite pour tester mes connaissances sur l'utilisation de l'ISO. J'aime beaucoup la photo ci-dessous avec les reflets des feux sur le plafond du bus.
Bon, revenons a nos moutons. Les embouteillages a Bangkok sont endemiques. Vous pouvez les rencontrer a n'importe qu'elle heure de la journee (jusqu'a environ 20h) et n'importe quel jour de la semaine (dimanche y compris). Pour preuve, la photo ci-dessous : a droite, l'arret de bus d'ou je viens. Un dimanche aux alentours de 17h.
Bien sur, aux heures de pointe, ce phenomene s'etend a toute la ville, et un trajet que vous feriez en 10 minutes en temps normal peut vous prendre pres d'une heure.
Petite precision pour terminer cet article : le role de la pluie.
1) Comme en France (du moins dans le sud), des qu'il pleut le nombre de voiture en circulation se trouve subitement surmultiplie. Histoire de se mouiller un minimum (et on les comprend quand on voit la quantite de pluie qui peut tomber en quelques minutes), les gens preferent prendre leur voiture ou un taxi.
2) Bangkok etait anciennement parcourue de canaux. Pour pallier au probleme des embouteillages, on a couvert ces canaux pour y construire des voies carrossables. Resultat : l'eau de pluie n'a nulle part ou s'ecouler et la route se retrouve vite recouverte d'une couche d'eau de quelques centimetres, qui ralentit enormement la circulation, notamment des nombreux 2-roues.
3) En plus de ralentir la circulation, ces mini-inondations noient les feux de circulations et les font disjoncter, laissant les intersections libres de toute contrainte, offertes aux plus audacieux... Tous les conducteurs thais sont audacieux...
Je tenais a dire aussi qu'aujourd'hui j'ai croise mon 4eme elephant. Le plus etonnant c'est qu'ils sont interdits a la circulation dans Bangkok, mais que sur les 4 j'en ai vu 3 en sortant du boulot (ce qui me fait penser que c'etait peut etre 3 fois le meme, au meme endroit et a le meme heure)...
Voila, chers amis et lecteurs. J'aurais pu en dire plus, j'aurais pu en dire moins, j'aurais pu le dire autrement... En meme temps, c'est tellement dur de parler de tout ce que je decouvre chaque jour en essayant d'y mettre un ordre... tellement tout est bordelique ici !!!
7:00 - Je passe le portail de la maison. Je guette les chauffeurs de motos-taxi, reconnaissables a leur gilet orange, en stand-by devant le magasin au bout de la rue, a une trentaine de metres. Y a qu'a faire un grand geste avec le bras. Meme topo le soir, en rentrant du boulot, je prends une moto de l'arret de bus jusqu'a ma maison qui se trouve "derriere l'usine de pommes". "Derriere l'usine de pommes" en thai ca se dit "lang rong ngarn apple"... mais moi j'arrive pas a le dire, parce qu'il faut faire trop de sons bizarres avec le fond de la gorge. Alors maintenant tous les chauffeurs me connaissent comme la "farang" (blanche) qui habite a "apple" !! Parce que bien evidemment, ca je sais le dire, vu que c'est pas du thai. Et encore, il faut le dire avec l'accent, genre "appen", sinon ils comprennent pas.
7:10 - Le bus. Aaah ! Grand moment !! Alors voila comment fonctionne le service des bus a Bangkok : pas de carte, pratiquement aucune indication sur les arrets, tu te depatouilles dans ce gros merdier grace aux locaux qui t'expliquent comment ca marche. Ci-dessous : un arret de bus.
Ensuite, les bus. Il y en a de plusieurs sortes. Les rouges, a 7 bahts, pas ventiles, pas air-conditionnes, nada.
Ils roulent toutes fenetres -et parfois portes- ouvertes. Alors quand il n'y a pas grand monde dedans (c'est a dire tout le monde assis et seulement 2 ou 3 personnes debout), l'air circule et c'est tout a fait supportable. En heure de pointe, ca devient un peu plus dur. Tout le monde s'agglutine a l'interieur et a toi d'y trouver ta place. Parfois, rester sur les marches, c'est ce qu'il y a de mieux parce qu'au moins on a droit au courant d'air quand les portes s'ouvrent. Vu que maintenant je ne sue plus des litres en marchant dans la rue, mon prochain objectif c'est de m'habituer a la chaleur humaine et de ne plus sortir en nage du bus. Sinon, y a les bus blancs : 8.5 bahts, ventiles grace a des ventilateurs accroches au plafond (attention, pour toutes les personnes mesurant plus d'1m80, risque de se cogner au ventilateur ou de sentir ses cheveux se faire aspirer -heureusement je les ai rattrapes a temps).
Apres, y a les bus avec l'air conditionne, pour lesquels le prix est proportionnel a la distance parcourue. De chez moi a la station du BTS, 12 bahts pour le bleu (ci-dessous) et 17 bahts pour le orange, que je n'ai encore jamais pris cela dit (sur d'autre photos, plus bas). Eh oui chers amis, le confort a son prix. Mais sachez qu'en heure de pointe, si je vois que les bus bleus sont pleins et que je suis obligee de rester debout, je ne les prends pas, car ils n'ont manifestement qu'1m80 de plafond !!
Le matin en regle generale, ca roule assez bien. Bien sur, il y a du monde sur la route, suffisamment pour que le chauffeur adopte la fameuse conduite "j'accelere-je freine-j'accelere-je freine". Alors du coup, je me fais environ 15 minutes de musculation biceps-triceps-pectoraux-abdominaux-quadriceps-adducteurs tous les matins (et plus si affinites). C'est genial !!
7:30 - J'arrive au BTS (BTS Skytrain, le metro aerien). La, pas de souci (et pas de photos non plus, parce que franchement, y a rien d'exceptionnel). J'ai meme chope la technique de ne pas monter dans le train qui est a quai mais de rester sur le bord pour attendre le suivant, pour etre sure d'avoir une place assise. Ma grande "joie" -ironie- dans le BTS, c'est qu'il y a des petites teles qui diffusent des pubs (toujours les memes) et au moins une fois pendant le trajet le dernier Madonna feat. Timberland... Je kiffe grave...
8:00 - On descend du BTS. Hymne national, ne nous cassons pas la gueule dans les escaliers !!!
8:05 - Je prends le bus. Cet arret la est beaucoup mieux : seulement 2 bus rouges et leur equivalent avec air conditionne.
8:15 - J'arrive au boulot. Et voila !! Et en plus, j'ai meme un petit quart d'heure de marge de manoeuvre en cas d'embouteillages. Parce que le souci a Bangkok, c'est les embouteillages. Je vais vous expliquer ca.
Ce soir, en descendant du BTS, je me suis dit : "Ma fille, c'est le premier soir depuis plus d'une semaine ou il ne pleut pas ou ou (super les non-accents sur le clavier anglais) les nuages ne sont pas au bord de l'explosion, prends donc des photos de l'arret de bus !" Aussitot dit, aussitot fait :
J'ai pris cette photo en etant juste devant le panneau bleu de la premiere photo. Ca (ci-dessus) c'est le morceau de l'arret de bus qui s'etalait devant moi. Et ca (ci-dessous), c'est le morceau de l'arret de bus qui s'etalait derriere moi. (Oui, oui, il doit faire facile plus de 100m de long.)
Le principe : se poser quelque part au bord du trottoir et attendre de voir arriver son bus. L'astuce : aller au debut de l'arret, vous aurez plus de chance d'avoir une place assise, mais bon... faut pas trop y croire !!
Pas pressee et pas stressee, parce que arrivee beaucoup plus tot que d'ordinaire et parce que personne (tout est relatif quand meme, hein) dans le BTS, je me suis dit : "Merde, tu vas attendre un bus dans lequel tu pourras t'asseoir !!". J'ai donc laisse passe deux 29 bleus, deux 29 rouges, un 134 bleu, un autre rouge et un 52 blanc trop pleins avant de voir arriver le providentiel 52 blanc a l'interieur duquel tout le monde etait assis. Youpi, je tente ma chance et elle etait la, la place sur la banquette du fond qui me tendait les bras. Quelle bonne idee j'ai pas eu d'attendre, parce qu'a peine engage sur la route, le bus s'arrete : embouteillages !
Pas de panique, ni de klaxons. Ici tout le monde semble s'en accomoder tres bien. Moi aussi d'ailleurs, sauf quand je suis esquichee, debout, dans un bus ou la temperature ambiante doit froler les 45 degres (j'exagere si peu).
Alors du coup, maintenant que je sais comment faire joujou avec la lumiere et l'exposition sur mon appareil photo, j'en ai profite pour tester mes connaissances sur l'utilisation de l'ISO. J'aime beaucoup la photo ci-dessous avec les reflets des feux sur le plafond du bus.
Bon, revenons a nos moutons. Les embouteillages a Bangkok sont endemiques. Vous pouvez les rencontrer a n'importe qu'elle heure de la journee (jusqu'a environ 20h) et n'importe quel jour de la semaine (dimanche y compris). Pour preuve, la photo ci-dessous : a droite, l'arret de bus d'ou je viens. Un dimanche aux alentours de 17h.
Bien sur, aux heures de pointe, ce phenomene s'etend a toute la ville, et un trajet que vous feriez en 10 minutes en temps normal peut vous prendre pres d'une heure.
Petite precision pour terminer cet article : le role de la pluie.
1) Comme en France (du moins dans le sud), des qu'il pleut le nombre de voiture en circulation se trouve subitement surmultiplie. Histoire de se mouiller un minimum (et on les comprend quand on voit la quantite de pluie qui peut tomber en quelques minutes), les gens preferent prendre leur voiture ou un taxi.
2) Bangkok etait anciennement parcourue de canaux. Pour pallier au probleme des embouteillages, on a couvert ces canaux pour y construire des voies carrossables. Resultat : l'eau de pluie n'a nulle part ou s'ecouler et la route se retrouve vite recouverte d'une couche d'eau de quelques centimetres, qui ralentit enormement la circulation, notamment des nombreux 2-roues.
3) En plus de ralentir la circulation, ces mini-inondations noient les feux de circulations et les font disjoncter, laissant les intersections libres de toute contrainte, offertes aux plus audacieux... Tous les conducteurs thais sont audacieux...
Je tenais a dire aussi qu'aujourd'hui j'ai croise mon 4eme elephant. Le plus etonnant c'est qu'ils sont interdits a la circulation dans Bangkok, mais que sur les 4 j'en ai vu 3 en sortant du boulot (ce qui me fait penser que c'etait peut etre 3 fois le meme, au meme endroit et a le meme heure)...
Voila, chers amis et lecteurs. J'aurais pu en dire plus, j'aurais pu en dire moins, j'aurais pu le dire autrement... En meme temps, c'est tellement dur de parler de tout ce que je decouvre chaque jour en essayant d'y mettre un ordre... tellement tout est bordelique ici !!!
vendredi 16 mai 2008
59eme etage, tout le monde descend !
Cette semaine, de mardi a jeudi, j'ai participe a l'atelier de lancement d'un grand projet regional, une collaboration de 5 pays (Cambodge, Laos, Myanmar, Thailande et Vietnam) pour lutter contre le trafic humain. Gros dossier.
Hier, c'etait donc la fin. Meg, une Australienne de 25 ans qui bosse a mon etage, au departement anti-trafic, et qui participait donc au forum, nous a ensuite entraines a la Banyan Tree Tower, a proximite du marche de nuit de Lumphini. La particularite de cette tour, c'est qu'elle a un bar installe sur son toit-terrasse... au 61eme etage !
Alors en fait, l'ascenseur express (tellement express qu'on a les oreilles qui se bouchent) vous laisse au 59eme et faut monter les 2 autres etages a pied. Arrive la haut, une vue a couper le souffle ! Bon, le demi au bar vaut 300 bahts (6 euros), quelque chose que je refuserais de payer d'ordinaire, mais je vous assure que ca vaut le coup d'oeil !! Ci-dessous, ma photo de Bangkok by night a 3000km du sol :
Mais comme le soleil se couche super tot ici (18h30), je n'ai bien evidemment pas reussi a faire quelque chose de correct. Donc je suis allee pecher une photo sur internet :
Quand on sait a la hauteur a laquelle on se trouve et quand on voit cette ville tentaculaire se perdre dans l'horizon, c'est vraiment epoustouflant ! Et en plus, on peut admirer les embouteillages en bas, sans avoir a endurer les gaz d'echappement et le bruit des klaxons...
Hier, c'etait donc la fin. Meg, une Australienne de 25 ans qui bosse a mon etage, au departement anti-trafic, et qui participait donc au forum, nous a ensuite entraines a la Banyan Tree Tower, a proximite du marche de nuit de Lumphini. La particularite de cette tour, c'est qu'elle a un bar installe sur son toit-terrasse... au 61eme etage !
Alors en fait, l'ascenseur express (tellement express qu'on a les oreilles qui se bouchent) vous laisse au 59eme et faut monter les 2 autres etages a pied. Arrive la haut, une vue a couper le souffle ! Bon, le demi au bar vaut 300 bahts (6 euros), quelque chose que je refuserais de payer d'ordinaire, mais je vous assure que ca vaut le coup d'oeil !! Ci-dessous, ma photo de Bangkok by night a 3000km du sol :
Mais comme le soleil se couche super tot ici (18h30), je n'ai bien evidemment pas reussi a faire quelque chose de correct. Donc je suis allee pecher une photo sur internet :
Quand on sait a la hauteur a laquelle on se trouve et quand on voit cette ville tentaculaire se perdre dans l'horizon, c'est vraiment epoustouflant ! Et en plus, on peut admirer les embouteillages en bas, sans avoir a endurer les gaz d'echappement et le bruit des klaxons...
Le Pifaive aux quatre coins du monde
En relisant un petit peu tous les commentaires qui ont ete laisses sur ce blog, je suis tombee sur un comm de Marie-Laure qui disait que Boboyce, Julie et moi la rendions jalouse d'etre eparpilles aux quatre coins du monde.
Tout ca, c'est des gens de ma classe (Pifaive -hiii, z'ont pas le trema sur ces putains de claviers anglais- represent !) et j'ai eu l'occasion de parler a un peu tout le monde sur MSN. Ce qui nous donne :
Sans oublier nos amis ailleurs en Europe (notamment Nath en Allemagne) et ceux restes en France, a Bangkok -5h.
Tout ca, c'est des gens de ma classe (Pifaive -hiii, z'ont pas le trema sur ces putains de claviers anglais- represent !) et j'ai eu l'occasion de parler a un peu tout le monde sur MSN. Ce qui nous donne :
Boboyce a Santiago (Chili), a Bangkok -11h,
Diallo a Bamako (Mali), a Bangkok -7h,
Julie a Port Said (Egypte), a Bangkok -4h.
Diallo a Bamako (Mali), a Bangkok -7h,
Julie a Port Said (Egypte), a Bangkok -4h.
Sans oublier nos amis ailleurs en Europe (notamment Nath en Allemagne) et ceux restes en France, a Bangkok -5h.
Fun facts about Thailand #2
Chers amis et lecteurs,
En attendant mon article sur les transports, retarde a cause de fortes pluies qui m’empechent de prendre les arrets de bus en photo, parce que y a trop de monde devant, un petit “fun facts about Thailand” pour vous distraire.
Fun fact n°1 : En Thailande aussi y a l’arabe du coin. Sauf qu’il est pas arabe. On appelle ca le 7-eleven (a prononcer “sewenilewen” d’une traite). Il y en a a tous les coins de rues (sans deconner, desfois deux a une vingtaine de metres d’intervalle). Au 7-eleven, on trouve de tout : des grands frigos remplis de boissons fraiches, des distributeurs de boissons fraiches (c'est a dire the et café au lait... ben oui, tout le monde sait que le café au lait est une boisson fraiche), de quoi grignoter, quelques articles de toilette, etc… Et puis aussi les clopes.
Fun fact n°2 : En Thailande, les clopes, elles ont pas le meme prix selon les 7-eleven. Pres de chez moi, c’est 37 bahts. “En ville”, dans les quartiers business et touristiques quoi, c’est 45 bahts.
Fun fact n°3 : En Thailande, meme avec une machine a expresso ils arrivent a faire du café que c’est pas du café, c’est de l’eau. En Thailande, ils croient que Starbucks c’est du café. (Au cas ou vous ne l’auriez pas remarque, je suis deja en grave manque de vrai et bon café. Qu’est-ce qu’on peut bien faire de toute une heure de pause-dejeuner quand on en prend pas au moins la moitie pour boire la café ??? Deja que je fume presque plus...)
Fun fact n°4 (dont j’ai oublie de parler dans mon article sur le nord-est) : En Thailande, ils mangent des salades de petites crevettes grises… vivantes !
Reparlant du nord-est, j'ai trouve une tres belle carte du pays, avec toutes les provinces, si y en que ca interesse (on kik dessus pour voir en plus grand).
Fun fact n°5 : En Thailande, ils kiffent leur roi. Tous les jours a 8h et 18h, dans tous les lieux publics, type centre commerciaux et stations de metro, on joue l'hymne royal. En Thailande, quand l'hymne royal retentit, on doit arreter tout ce qu'on est en train de faire et se lever si on est pas deja debout. 8h, c'est pile l'heure a laquelle je suis dans les escaliers a la sortie du Skytrain pour aller bosser. 18h, c'est pile l'heure a laquelle je suis dans les escaliers vers le Skytrain pour rentrer chez moi... Et les gens, qui reconnaissent leur hymne beaucoup plus rapidement que moi, pilent devant moi dans les escaliers... Ca va m'attirer des ennuis ca, un de ces quatre.
Enfin, je l'avais deja mentionne dans l'article sur la bouffe et je vous en apporte donc la preuve : le durian est interdit dans certains lieux publics.
(Je suis desolee si la photo est un peu floue, mais j'ai du la prendre sans flash car il se refletait dans la vitre.)
Voila, chers amis et lecteurs. C'est tout pour aujourd'hui. Ou peut-etre pas, qui sait, j'ai tellement de choses a raconter ! ; )
En attendant mon article sur les transports, retarde a cause de fortes pluies qui m’empechent de prendre les arrets de bus en photo, parce que y a trop de monde devant, un petit “fun facts about Thailand” pour vous distraire.
Fun fact n°1 : En Thailande aussi y a l’arabe du coin. Sauf qu’il est pas arabe. On appelle ca le 7-eleven (a prononcer “sewenilewen” d’une traite). Il y en a a tous les coins de rues (sans deconner, desfois deux a une vingtaine de metres d’intervalle). Au 7-eleven, on trouve de tout : des grands frigos remplis de boissons fraiches, des distributeurs de boissons fraiches (c'est a dire the et café au lait... ben oui, tout le monde sait que le café au lait est une boisson fraiche), de quoi grignoter, quelques articles de toilette, etc… Et puis aussi les clopes.
Fun fact n°2 : En Thailande, les clopes, elles ont pas le meme prix selon les 7-eleven. Pres de chez moi, c’est 37 bahts. “En ville”, dans les quartiers business et touristiques quoi, c’est 45 bahts.
Fun fact n°3 : En Thailande, meme avec une machine a expresso ils arrivent a faire du café que c’est pas du café, c’est de l’eau. En Thailande, ils croient que Starbucks c’est du café. (Au cas ou vous ne l’auriez pas remarque, je suis deja en grave manque de vrai et bon café. Qu’est-ce qu’on peut bien faire de toute une heure de pause-dejeuner quand on en prend pas au moins la moitie pour boire la café ??? Deja que je fume presque plus...)
Fun fact n°4 (dont j’ai oublie de parler dans mon article sur le nord-est) : En Thailande, ils mangent des salades de petites crevettes grises… vivantes !
Reparlant du nord-est, j'ai trouve une tres belle carte du pays, avec toutes les provinces, si y en que ca interesse (on kik dessus pour voir en plus grand).
Fun fact n°5 : En Thailande, ils kiffent leur roi. Tous les jours a 8h et 18h, dans tous les lieux publics, type centre commerciaux et stations de metro, on joue l'hymne royal. En Thailande, quand l'hymne royal retentit, on doit arreter tout ce qu'on est en train de faire et se lever si on est pas deja debout. 8h, c'est pile l'heure a laquelle je suis dans les escaliers a la sortie du Skytrain pour aller bosser. 18h, c'est pile l'heure a laquelle je suis dans les escaliers vers le Skytrain pour rentrer chez moi... Et les gens, qui reconnaissent leur hymne beaucoup plus rapidement que moi, pilent devant moi dans les escaliers... Ca va m'attirer des ennuis ca, un de ces quatre.
Enfin, je l'avais deja mentionne dans l'article sur la bouffe et je vous en apporte donc la preuve : le durian est interdit dans certains lieux publics.
(Je suis desolee si la photo est un peu floue, mais j'ai du la prendre sans flash car il se refletait dans la vitre.)
Voila, chers amis et lecteurs. C'est tout pour aujourd'hui. Ou peut-etre pas, qui sait, j'ai tellement de choses a raconter ! ; )
samedi 10 mai 2008
Mon trip dans le Nord-Est
Chers amis et lecteurs, bien le bonjour ! Je m'en vais, en ce dimanche matin (en fait j'avais commence hier, mais la connexion internet a buggue alors j'ai pas pu finir), vous conter mon petit tour dans le Nord-Est de la Thailande.
Alors, tout d'abord, le Nord-Est ca ressemble a ca :
Apres avoir passe quelques petites montagnes a quelques heures de Bangkok, on arrive sur ces grands plateaux argileux, ou les couleurs predominantes sont clairement le bleu du ciel, le vert de la vegetation et le rouge du sol. Et puis des qu'on s'eloigne un peu de la route principale (ca me fait penser que faut vraiment que je fasse un article sur les tranports...) et qu'on s'enfonce un peu dans la campagne, le paysage c'est ca :
Des rizieres a perte de vue. On reconnait les rizieres aux petites buttes vertes, qui delimitent les carres de terre et qui servent donc a se deplacer. Mais a cote du rouge des rizieres, il y a un autre rouge qui saute aux yeux des qu'on sort un peu des villes. Ce sont ces enormes jarres qui (la photo le rend peut-etre pas tres bien) mesurent presque 2m de hauteur.
Et bien en fait, ces jarres servent tout simplement a recolter et a stocker l'eau de pluie, car ici il est impossible de puiser l'eau dans le sol trop argileux.
Lundi, nous avons donc roule toute la journee jusqu'a la province de Nong Bua Lum Phu (tout pres de la frontiere laotienne, quasi en ligne droite au nord de Bangkok) pour pouvoir, le lendemain, aller rencontrer ces gens.
C'est une famille d'agriculteurs aidee par World Vision : grace a leur riziere, ils arrivent a subsister a leur besoins et a mettre un peu de grain de cote pour pouvoir le vendre, mais pas suffisamment pour assurer la stabilite et la durabilite de leurs revenus. Un expert agronome de l'organisation leur a appris a fabriquer leur propre engrais biologique a partir de leurs dechets, qu'ils vont ensuite vendre a la cooperative agricole, egalement tenue par World Vision. En plus, puisqu'ils n'ont plus a acheter d'engrais chimique pour cultiver leur propre riz, ils arrivent a le vendre un peu moins cher et donc a en vendre un peu plus. Apres 4 ans a ce rythme, ils ont reussi a faire construire leur maison en dur, avec une dalle de beton au sol et des murs en brique. La maison que l'on voit sur la photo, c'est leur ancienne maison en bois "traditionnelle", qui se trouve a proximite de leur riziere. Elle leur sert maintenant de hangar pour les outils et l'engrais.
Dans l'apres-midi, nous sommes repartis en direction de la province de Buriram (a 45 degres pile au nord-est de Bangkok). Et le lendemain nous avons rencontre une autre famille d'agriculteurs et surtout, nous sommes alles visiter une cooperative textile (de tissage de soie) sponsorisee par WV. Ici, le fil de soie qui sort du bain de teinture :
Puis nous avons repris la route vers notre derniere etape : la province de Sa Kaeo, tout droit a l'est de Bangkok, a la frontiere cambodgienne. La bas, WV vient en aide aux enfants cambodgien qui vivent et "travaillent" sur le marche de Rongkluea, du cote thai de la frontiere, juste a la sortie du check-point.
Tous les matins, les Cambodgiens affluent par centaines (milliers ?).
Le prix du passage pour ceux qui viennent passer la journee est de 10 bahts.
La plupart viennent en Thailande vendre des produits cambodgiens et acheter des produits thais, qu'ils revendront le lendemain au Cambodge. Chaque jour, il y a aussi de nombreuses familles qui traversent avec le desir de rester quelques mois afin de se constituer un petit pecule en travaillant au marche car, malgre les salaires derisoires, ils sont tout de meme mieux payes qu'au Cambodge.
Au sein de ces familles il y a evidemment beaucoup d'enfants. Certains, les plus grands, sont exploites au marche. D'autres, les plus petits, mendient aupres des riches Thais qui passent la frontiere pour aller jouer dans les nombreux casinos du cote cambodgien. Et enfin, certaines filles se prostituent.
En tout cas, tous grandissent sur ce marche degueulasse, au milieu des odeurs de fruits et de poisson pourris, d'eaux usees (parce que pas d'egouts, evidemment), de merde et de pisse.
En plus, ces enfants sont vulnerables et constitutent des proies faciles pour des personnes "bien intentionnees". En se voyant proposer un "bon" job a Bangkok, les enfants se font embarquer. Les garcons se retrouvent a mendier ou a vendre des fleurs dans les clubs de Bangkok et les filles partent direct dans les bordels en Malaisie.
Il est difficile de trouver une solution qui ameliorera leur sort. La legislation sur les travailleurs migrants en Thailande est tres mal faite et la situation au Cambodge est deplorable.
Alors WV fait de son mieux pour essayer de retenir ses enfants a Aranyaprathet, pour eviter qu'ils soient embarques je-ne-sais-ou, pour qu'ils puissent grandir avec leur famille et afin de pouvoir garder un oeil bienveillant sur eux.
L'organisation a mis en place un projet de bibliotheque mobile. Une fois par semaine, les membres de WV (presque tous cambodgiens) se rendent sur une place au milieu du marche et offrent a ces enfants un moment ou ils peuvent etre vraiment des enfants en jouant, en chantant et en dessinant. Mais ils donnent aussi quelques petits soins medicaux et leur apprennent le Thai.
Voila, chers amis et lecteurs, c'est tout pour aujourd'hui. Et sinon, WV m'a propose d'accompagner une equipe de secour d'urgence au Myanmar, sauf que le gouvernement birman ne laisse pas entrer les travailleurs humanitaires, seulement l'eau, la bouffe et les medicaments. Donc je ne vous ferai pas le recit de mon petit trip birman. Par contre, je le promets (sauf gros scoop entre temps), le prochain article sera sur les transports, mais pour ca il faut que je prenne des photos des arrets de bus (ca promet)...
Alors, tout d'abord, le Nord-Est ca ressemble a ca :
Apres avoir passe quelques petites montagnes a quelques heures de Bangkok, on arrive sur ces grands plateaux argileux, ou les couleurs predominantes sont clairement le bleu du ciel, le vert de la vegetation et le rouge du sol. Et puis des qu'on s'eloigne un peu de la route principale (ca me fait penser que faut vraiment que je fasse un article sur les tranports...) et qu'on s'enfonce un peu dans la campagne, le paysage c'est ca :
Des rizieres a perte de vue. On reconnait les rizieres aux petites buttes vertes, qui delimitent les carres de terre et qui servent donc a se deplacer. Mais a cote du rouge des rizieres, il y a un autre rouge qui saute aux yeux des qu'on sort un peu des villes. Ce sont ces enormes jarres qui (la photo le rend peut-etre pas tres bien) mesurent presque 2m de hauteur.
Et bien en fait, ces jarres servent tout simplement a recolter et a stocker l'eau de pluie, car ici il est impossible de puiser l'eau dans le sol trop argileux.
Lundi, nous avons donc roule toute la journee jusqu'a la province de Nong Bua Lum Phu (tout pres de la frontiere laotienne, quasi en ligne droite au nord de Bangkok) pour pouvoir, le lendemain, aller rencontrer ces gens.
C'est une famille d'agriculteurs aidee par World Vision : grace a leur riziere, ils arrivent a subsister a leur besoins et a mettre un peu de grain de cote pour pouvoir le vendre, mais pas suffisamment pour assurer la stabilite et la durabilite de leurs revenus. Un expert agronome de l'organisation leur a appris a fabriquer leur propre engrais biologique a partir de leurs dechets, qu'ils vont ensuite vendre a la cooperative agricole, egalement tenue par World Vision. En plus, puisqu'ils n'ont plus a acheter d'engrais chimique pour cultiver leur propre riz, ils arrivent a le vendre un peu moins cher et donc a en vendre un peu plus. Apres 4 ans a ce rythme, ils ont reussi a faire construire leur maison en dur, avec une dalle de beton au sol et des murs en brique. La maison que l'on voit sur la photo, c'est leur ancienne maison en bois "traditionnelle", qui se trouve a proximite de leur riziere. Elle leur sert maintenant de hangar pour les outils et l'engrais.
Dans l'apres-midi, nous sommes repartis en direction de la province de Buriram (a 45 degres pile au nord-est de Bangkok). Et le lendemain nous avons rencontre une autre famille d'agriculteurs et surtout, nous sommes alles visiter une cooperative textile (de tissage de soie) sponsorisee par WV. Ici, le fil de soie qui sort du bain de teinture :
Puis nous avons repris la route vers notre derniere etape : la province de Sa Kaeo, tout droit a l'est de Bangkok, a la frontiere cambodgienne. La bas, WV vient en aide aux enfants cambodgien qui vivent et "travaillent" sur le marche de Rongkluea, du cote thai de la frontiere, juste a la sortie du check-point.
Tous les matins, les Cambodgiens affluent par centaines (milliers ?).
Le prix du passage pour ceux qui viennent passer la journee est de 10 bahts.
La plupart viennent en Thailande vendre des produits cambodgiens et acheter des produits thais, qu'ils revendront le lendemain au Cambodge. Chaque jour, il y a aussi de nombreuses familles qui traversent avec le desir de rester quelques mois afin de se constituer un petit pecule en travaillant au marche car, malgre les salaires derisoires, ils sont tout de meme mieux payes qu'au Cambodge.
Au sein de ces familles il y a evidemment beaucoup d'enfants. Certains, les plus grands, sont exploites au marche. D'autres, les plus petits, mendient aupres des riches Thais qui passent la frontiere pour aller jouer dans les nombreux casinos du cote cambodgien. Et enfin, certaines filles se prostituent.
En tout cas, tous grandissent sur ce marche degueulasse, au milieu des odeurs de fruits et de poisson pourris, d'eaux usees (parce que pas d'egouts, evidemment), de merde et de pisse.
En plus, ces enfants sont vulnerables et constitutent des proies faciles pour des personnes "bien intentionnees". En se voyant proposer un "bon" job a Bangkok, les enfants se font embarquer. Les garcons se retrouvent a mendier ou a vendre des fleurs dans les clubs de Bangkok et les filles partent direct dans les bordels en Malaisie.
Il est difficile de trouver une solution qui ameliorera leur sort. La legislation sur les travailleurs migrants en Thailande est tres mal faite et la situation au Cambodge est deplorable.
Alors WV fait de son mieux pour essayer de retenir ses enfants a Aranyaprathet, pour eviter qu'ils soient embarques je-ne-sais-ou, pour qu'ils puissent grandir avec leur famille et afin de pouvoir garder un oeil bienveillant sur eux.
L'organisation a mis en place un projet de bibliotheque mobile. Une fois par semaine, les membres de WV (presque tous cambodgiens) se rendent sur une place au milieu du marche et offrent a ces enfants un moment ou ils peuvent etre vraiment des enfants en jouant, en chantant et en dessinant. Mais ils donnent aussi quelques petits soins medicaux et leur apprennent le Thai.
Voila, chers amis et lecteurs, c'est tout pour aujourd'hui. Et sinon, WV m'a propose d'accompagner une equipe de secour d'urgence au Myanmar, sauf que le gouvernement birman ne laisse pas entrer les travailleurs humanitaires, seulement l'eau, la bouffe et les medicaments. Donc je ne vous ferai pas le recit de mon petit trip birman. Par contre, je le promets (sauf gros scoop entre temps), le prochain article sera sur les transports, mais pour ca il faut que je prenne des photos des arrets de bus (ca promet)...
vendredi 9 mai 2008
Chattuchak Market
Aaah ! Chers amis et lecteurs, bonsoir !
De retour de mon petit trip nordestique et apres mon premier vrai jour de boulot (a lire dans les articles qui suivront), il est enfin temps que je reprenne le fil de mon recit. Comme promis, "le grand marche de je-sais-plus-quoi".
Alors, comment expliquer en bon francais quelque chose d'absolument indescriptible... Alors en fait, au nord de Bangkok il y a un grand parc, Chattuchak Park, et a une des extremites de ce parc, il y a un grand marche, Chattuchak Market (jusqu'ici on est bon, tout le monde suit).
C'est un marche permanent, donc couvert, qui ouvre tous les week-ends. Couvert, ca veut dire qu'il y a deux "rues" paralleles a l'interieur du marche (exclusivement pietonnes, bien sur), autour desquelles s'organisent 3 grands batiments (tout aussi paralleles), qui eux-meme s'organisent a l'interieur en tous petits couloirs perpendiculaires ou s'ouvrent de chaque cote de toutes petites echoppes. Tellement petites les echoppes que plus de 2 clients a l'interieur et ca deborde dans le couloir ; tellement petits les couloirs qu'avec les gens qui debordent des echoppes y a meme plus la place de laisser passer les 2 files qui se croisent.
Beaucoup de gens parmi lesquels, comme toujours, beaucoup de touristes. De droles d'odeurs aussi. Et une chaleur insoutenable. Parce que dans ces tous petits couloirs, ben l'air, il passe pas ! Meme que j'ai vu des Thai transpirer !!! Non, parce que je commencais a me dire qu'ils transpiraient jamais ces gens-la...
Bon, et dans ce marche, on y trouve de tout ! Encore plus de tout qu'a Khao San ! C'est divise en sections (fringues, bouffe, jardinage, deco...) et les sections sont divisees en rues, avec des numeros et tout ! Et les prix affiches sont imbattables. De magnifiques t-shirts a 100 bahts (2 euros)... c'est le seul prix que j'ai retenu parce que c'a m'a vraiment marque. Bien evidemment, du vrai et du faux.
Faut que j'y retourne avec l'appareil photo. Ca vaudrait probablement le coup de vous donner un apercu afin de vous aider a imaginer la chose.
Sinon, je commence a taper sur le clavier US sans regarder mes doigts. Ce qui commence deja a m'inquieter pour mon retour en France et le moment ou je devrais encore reapprendre a mettre le Q a la place du A et le M a la place de la virgule (ce qui donne un resultat tres rigolo auqnd on tape certains mots). Sur ce, chers amis et lecteurs... je vous dis a tout de suite car je vais m'ateler a la redaction de l'article suivant.
De retour de mon petit trip nordestique et apres mon premier vrai jour de boulot (a lire dans les articles qui suivront), il est enfin temps que je reprenne le fil de mon recit. Comme promis, "le grand marche de je-sais-plus-quoi".
Alors, comment expliquer en bon francais quelque chose d'absolument indescriptible... Alors en fait, au nord de Bangkok il y a un grand parc, Chattuchak Park, et a une des extremites de ce parc, il y a un grand marche, Chattuchak Market (jusqu'ici on est bon, tout le monde suit).
C'est un marche permanent, donc couvert, qui ouvre tous les week-ends. Couvert, ca veut dire qu'il y a deux "rues" paralleles a l'interieur du marche (exclusivement pietonnes, bien sur), autour desquelles s'organisent 3 grands batiments (tout aussi paralleles), qui eux-meme s'organisent a l'interieur en tous petits couloirs perpendiculaires ou s'ouvrent de chaque cote de toutes petites echoppes. Tellement petites les echoppes que plus de 2 clients a l'interieur et ca deborde dans le couloir ; tellement petits les couloirs qu'avec les gens qui debordent des echoppes y a meme plus la place de laisser passer les 2 files qui se croisent.
Beaucoup de gens parmi lesquels, comme toujours, beaucoup de touristes. De droles d'odeurs aussi. Et une chaleur insoutenable. Parce que dans ces tous petits couloirs, ben l'air, il passe pas ! Meme que j'ai vu des Thai transpirer !!! Non, parce que je commencais a me dire qu'ils transpiraient jamais ces gens-la...
Bon, et dans ce marche, on y trouve de tout ! Encore plus de tout qu'a Khao San ! C'est divise en sections (fringues, bouffe, jardinage, deco...) et les sections sont divisees en rues, avec des numeros et tout ! Et les prix affiches sont imbattables. De magnifiques t-shirts a 100 bahts (2 euros)... c'est le seul prix que j'ai retenu parce que c'a m'a vraiment marque. Bien evidemment, du vrai et du faux.
Faut que j'y retourne avec l'appareil photo. Ca vaudrait probablement le coup de vous donner un apercu afin de vous aider a imaginer la chose.
Sinon, je commence a taper sur le clavier US sans regarder mes doigts. Ce qui commence deja a m'inquieter pour mon retour en France et le moment ou je devrais encore reapprendre a mettre le Q a la place du A et le M a la place de la virgule (ce qui donne un resultat tres rigolo auqnd on tape certains mots). Sur ce, chers amis et lecteurs... je vous dis a tout de suite car je vais m'ateler a la redaction de l'article suivant.
dimanche 4 mai 2008
Khao San Road
Depuis ces quelques jours où je me balade dans Bangkok, s'il y a bien une chose que j'ai remarquée, c'est que les "occidentaux" sont monnaie courante ici. Des familles de touristes avec bébés dans les bras et sac sur le dos, des business men avec chemise blanche, manches remontées, et attaché case, des djeun's blonds et bronzés (en général ils sont blonds, j'y peux rien !)...
Hier, je suis allée à Khao San Road, THE spot à visiter quand t'es de passage à Bangkok, parce que c'est LA que tout se passe... Mais quoi "tout", au juste ?
Alors en fait Khao San c'est une rue de quelques centaines de mètres de long, autour de laquelle s'organise un tout petit quartier. Et par "tout", il faut comprendre les guest houses pour les touristes (d'ailleurs c'est ici que les déposent les navettes qui arrivent directement de l'aéroport), les baraques à souvenirs (bijoux, soieries, fringues, chaussures, CD et DVD piratés, fringues et chaussures de marques contrefaites d'ailleurs...), les restos un peu plus chers qu'ailleurs mais pas trop donc ça va, les cyber cafés, les salons de massage, les salons de piercing et tattouage (yerk, yerk, yerk ! perso, je ne me ferai ni percer ni tattouer ici !). TOUT.
Mais le plus intéressant, c'est de capter la faune qui se balade dans cette rue. Toute une bande de jeunes (pseudo) hippies et d'américaines sur-bronzées en mini-short et bustier-tube, où ça déborde de tous les côtés. J'ai un peu de mal à expliquer la première impression que j'ai eue en mettant le pied dans Khao San... C'est pas tout à fait la Thaïlande, mais c'est pas non plus comme si on se croyait en Europe... J'ai pas été super à l'aise au début et j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi.
Bon, après une bière et un peu de people watching à la terrasse d'un bar. Je me suis un peu imprégnée du truc. J'y retournerai certainement pour y acheter des souvenirs et des cadeaux. Mais bon, je préfère encore me balader dans les rues de Bangkok, les normales, au juste milieu entre Siam Paragon (cf. article "Wat Samian Nari...") et Khao San.
Hier, je suis allée à Khao San Road, THE spot à visiter quand t'es de passage à Bangkok, parce que c'est LA que tout se passe... Mais quoi "tout", au juste ?
Alors en fait Khao San c'est une rue de quelques centaines de mètres de long, autour de laquelle s'organise un tout petit quartier. Et par "tout", il faut comprendre les guest houses pour les touristes (d'ailleurs c'est ici que les déposent les navettes qui arrivent directement de l'aéroport), les baraques à souvenirs (bijoux, soieries, fringues, chaussures, CD et DVD piratés, fringues et chaussures de marques contrefaites d'ailleurs...), les restos un peu plus chers qu'ailleurs mais pas trop donc ça va, les cyber cafés, les salons de massage, les salons de piercing et tattouage (yerk, yerk, yerk ! perso, je ne me ferai ni percer ni tattouer ici !). TOUT.
Mais le plus intéressant, c'est de capter la faune qui se balade dans cette rue. Toute une bande de jeunes (pseudo) hippies et d'américaines sur-bronzées en mini-short et bustier-tube, où ça déborde de tous les côtés. J'ai un peu de mal à expliquer la première impression que j'ai eue en mettant le pied dans Khao San... C'est pas tout à fait la Thaïlande, mais c'est pas non plus comme si on se croyait en Europe... J'ai pas été super à l'aise au début et j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi.
Bon, après une bière et un peu de people watching à la terrasse d'un bar. Je me suis un peu imprégnée du truc. J'y retournerai certainement pour y acheter des souvenirs et des cadeaux. Mais bon, je préfère encore me balader dans les rues de Bangkok, les normales, au juste milieu entre Siam Paragon (cf. article "Wat Samian Nari...") et Khao San.
vendredi 2 mai 2008
Nourriture thaïlandaise
Mon papa et ma maman m'ont gentiement demandé par MSN "et sinon tu manges quoi ?", ce à quoi j'ai répondu "du piment et du riz !". Oui, non, parce que faut voir la bouffe thaïe : 1) c'est beaucoup de piment et beaucoup de riz, 2) c'est un peu chaud à décrire vite fait sur MSN. Je vais donc y consacrer un article, basé sur les quelques repas que j'ai pu déguster ici.
1) Le riz (oui, on y revient toujours, mais on mange des nouilles aussi, à l'occasion).
On en mange à tous les repas (petit déj compris) et les en-cas. Il sert en fait de base, un peu comme Dadou mange une bouchée de pain avec chacun de ses morceaux de viande (oui, moi aussi je t'aime). Mais au petit déj, on le déguste en "soupe" : un bouillon pas salé, dans lequel on fait cuire le riz avec des feuilles de chais-pas-quoi, jusqu'à obtention d'un bouillon gluant (c'est pas salé, mais ça passe avec les accompagnements qui, eux, le sont). Et au goûter ou au dessert (oui, oui, au dessert, ça fait donc riz pour le plat et riz pour le dessert dans le même repas !), il est "sticky", comprendre collant, c'est-à-dire cuit jusqu'à évaporation-pas-tout-à-fait-complète de l'eau, et un peu salé, avec du lait de coco sur le dessus et des morceaux de mangue fraîche (ça, ça déchire).
2) Les plats.
Jusqu'ici boeuf, porc, poulet ou crevettes et légumes coupés en petits morceaux et cuits dans divers trucs et choses qu'on reconnaît pas tout le temps. A part le piment. Lui, on le reconnaît : c'est les petits morceaux rouges qui sont partout dans le plat et que vous pouvez pas enlever parce que c'est litteralement mélangé à tout le reste. Sinon, il m'arrive parfois de retrouver des saveurs connues : gingembre, coco, anis. C'est vraiment parfumé (tasty, pour le coup) et quand c'est pas trop fort (le pire c'est que tu le sens craquer le morceau de piment sous la dent) c'est vraiment délicieux. A tester : la salade de papaye !
3) Le petit déj.
Que diriez-vous d'une petite soupe de celeri et de petits poissons, type anchois, fris de la tête à la queue et à manger en une seule bouchée ? Bon, c'est déroutant, mais pas dégueu. On s'y fait vite.
4) Les fruits.
La mangue fraîche, un inconditionnel du dessert et du goûter. Rien à dire, je kiffe.
[petit espace inter-paragraphes, parce que ce qui suit est important]
Le durian. Le Guide du Routard décrit son odeur comme de l'échalotte pourrie et sa saveur comme un mélange de fromage et de chais-plus-quoi. Ma "host mum" me l'a décrit comme "le roi des fruits". Voila, on y est.
Le durian est un fruit ovale et hérissé de piquants et qui a une odeur et une saveur particulières. Tellement particulières que certaines personnes trouvent ce fruit délicieux et d'autres absolument infect (si bien qu'il est interdit dans certains lieux publics et totalement interdit à bord des avions). Perso, j'ai adoré (avec du sticky rice, bien sûr !). C'est crémeux et parfumé... Je ne saurais que dire de plus.
Voila, chers amis et lecteurs (et famille, pour le coup). J'espère pouvoir partager d'autres curiosités/splendeurs culinaires avec vous dans mon futur thaïlandais !
1) Le riz (oui, on y revient toujours, mais on mange des nouilles aussi, à l'occasion).
On en mange à tous les repas (petit déj compris) et les en-cas. Il sert en fait de base, un peu comme Dadou mange une bouchée de pain avec chacun de ses morceaux de viande (oui, moi aussi je t'aime). Mais au petit déj, on le déguste en "soupe" : un bouillon pas salé, dans lequel on fait cuire le riz avec des feuilles de chais-pas-quoi, jusqu'à obtention d'un bouillon gluant (c'est pas salé, mais ça passe avec les accompagnements qui, eux, le sont). Et au goûter ou au dessert (oui, oui, au dessert, ça fait donc riz pour le plat et riz pour le dessert dans le même repas !), il est "sticky", comprendre collant, c'est-à-dire cuit jusqu'à évaporation-pas-tout-à-fait-complète de l'eau, et un peu salé, avec du lait de coco sur le dessus et des morceaux de mangue fraîche (ça, ça déchire).
2) Les plats.
Jusqu'ici boeuf, porc, poulet ou crevettes et légumes coupés en petits morceaux et cuits dans divers trucs et choses qu'on reconnaît pas tout le temps. A part le piment. Lui, on le reconnaît : c'est les petits morceaux rouges qui sont partout dans le plat et que vous pouvez pas enlever parce que c'est litteralement mélangé à tout le reste. Sinon, il m'arrive parfois de retrouver des saveurs connues : gingembre, coco, anis. C'est vraiment parfumé (tasty, pour le coup) et quand c'est pas trop fort (le pire c'est que tu le sens craquer le morceau de piment sous la dent) c'est vraiment délicieux. A tester : la salade de papaye !
3) Le petit déj.
Que diriez-vous d'une petite soupe de celeri et de petits poissons, type anchois, fris de la tête à la queue et à manger en une seule bouchée ? Bon, c'est déroutant, mais pas dégueu. On s'y fait vite.
4) Les fruits.
La mangue fraîche, un inconditionnel du dessert et du goûter. Rien à dire, je kiffe.
[petit espace inter-paragraphes, parce que ce qui suit est important]
Le durian. Le Guide du Routard décrit son odeur comme de l'échalotte pourrie et sa saveur comme un mélange de fromage et de chais-plus-quoi. Ma "host mum" me l'a décrit comme "le roi des fruits". Voila, on y est.
Le durian est un fruit ovale et hérissé de piquants et qui a une odeur et une saveur particulières. Tellement particulières que certaines personnes trouvent ce fruit délicieux et d'autres absolument infect (si bien qu'il est interdit dans certains lieux publics et totalement interdit à bord des avions). Perso, j'ai adoré (avec du sticky rice, bien sûr !). C'est crémeux et parfumé... Je ne saurais que dire de plus.
Voila, chers amis et lecteurs (et famille, pour le coup). J'espère pouvoir partager d'autres curiosités/splendeurs culinaires avec vous dans mon futur thaïlandais !
Mon job ici bas
Chers amis et lecteurs,
J'ai eu mon premier jour de boulot aujourd'hui et je vais vous raconter un peu comment ça s'est passé.
Je vais donc bosser dans l'ONG World Vision (plus grosse ONG au niveau mondial, entre nous soit dit), dans leur antenne nationale thaïlandaise, au département communications.
En gros, mon job consiste à assister la directrice du département communication sur tous le boulots en anglais : collecte et remaniement d'infos pour les sponsors, donneurs et partenaires.
Et déjà je pars au front. Lundi, je pars pour 4 jours en visite sur les sites des projets au nord de Bangkok. Je vais voir du pays !!!
Vous n'aurez donc probablement pas de nouvelles de moi pendant quelques jours, mais bon, je trouve que j'ai été pas mal assidue pour quelqun qui n'est là que depuis 3 jours !
Cela dit, je ne suis pas encore partie, il faut encore que je vous raconte le marché de Chatuchak (j'y vais demain).
Je vous embrasse bien fort, chers amis et lecteurs, et à la revoyure. Sawat di kha !
J'ai eu mon premier jour de boulot aujourd'hui et je vais vous raconter un peu comment ça s'est passé.
Je vais donc bosser dans l'ONG World Vision (plus grosse ONG au niveau mondial, entre nous soit dit), dans leur antenne nationale thaïlandaise, au département communications.
En gros, mon job consiste à assister la directrice du département communication sur tous le boulots en anglais : collecte et remaniement d'infos pour les sponsors, donneurs et partenaires.
Et déjà je pars au front. Lundi, je pars pour 4 jours en visite sur les sites des projets au nord de Bangkok. Je vais voir du pays !!!
Vous n'aurez donc probablement pas de nouvelles de moi pendant quelques jours, mais bon, je trouve que j'ai été pas mal assidue pour quelqun qui n'est là que depuis 3 jours !
Cela dit, je ne suis pas encore partie, il faut encore que je vous raconte le marché de Chatuchak (j'y vais demain).
Je vous embrasse bien fort, chers amis et lecteurs, et à la revoyure. Sawat di kha !
jeudi 1 mai 2008
Fun facts about Thailand
Fun fact n°1 : Mes cheveux n'aiment toujours pas l'humidité.
Fun fact n°2 : J'habite pas très loin du building en forme d'éléphant (http://dadou-city.blogspot.com/2008/02/photos-cocasses.html; dernière photo de l'article). Je suis passée vite-fait à côté hier soir, j'essaierai de le retrouver et de vous en prendre une belle photo.
Fun fact n°3 : Comme ils trouvent qu'il ne fait pas assez chaud chez eux, les Thaïs mangent très épicé. Le vrai "fun fact" dans l'histoire c'est qu'ils ne disent pas de leur nourriture qu'elle est "hot" ou "spicy" (forte ou épicée), mais qu'elle est "tasty" (qu'elle a du goût)... Genre !!!
Fun fact n°4 : Le paquet de clopes ici coûte 37 bahts (je vous laisse diviser par 50 pour connaître le prix en euros).
Fun fact n°5 : Ca me coûte à peine plus d'1 euro de transport par jour pour aller bosser (moto-taxi, bus, skytrain, moto-taxi et pareil au retour). Maintenant comparez ça à l'aller simple Aix-Marseille à 4,70 euros...
Fun fact n°2 : J'habite pas très loin du building en forme d'éléphant (http://dadou-city.blogspot.com/2008/02/photos-cocasses.html; dernière photo de l'article). Je suis passée vite-fait à côté hier soir, j'essaierai de le retrouver et de vous en prendre une belle photo.
Fun fact n°3 : Comme ils trouvent qu'il ne fait pas assez chaud chez eux, les Thaïs mangent très épicé. Le vrai "fun fact" dans l'histoire c'est qu'ils ne disent pas de leur nourriture qu'elle est "hot" ou "spicy" (forte ou épicée), mais qu'elle est "tasty" (qu'elle a du goût)... Genre !!!
Fun fact n°4 : Le paquet de clopes ici coûte 37 bahts (je vous laisse diviser par 50 pour connaître le prix en euros).
Fun fact n°5 : Ca me coûte à peine plus d'1 euro de transport par jour pour aller bosser (moto-taxi, bus, skytrain, moto-taxi et pareil au retour). Maintenant comparez ça à l'aller simple Aix-Marseille à 4,70 euros...
Wat Samian Nari et yi sipp kao
Chers amis et lecteurs, sawat di kha !
Sous une chaleur toujours aussi étouffante, c'est une toute nouvelle citrouille qui vous écrit aujourd'hui : hier j'ai baladé dans Bangkok, et même que j'ai pris les transports en commun.
Première chose : je ne suis pas dépaysée, ici, c'est JCDecaux qui fait les arrêts de bus !
Deuxième chose : s'il y a bien une chose que j'ai compris très vite, c'est que les Thaïs n'aiment pas marcher. Si bien qu'hier, pour aller voir où je vais bosser, j'ai pris le métro aérien (fierté locale, le BTS Skytrain), le taxi trop pas cher, le bus trop pas cher mais trop folklo (et oui, debout, ma tête touche presque le plafond) et, grand moment, la petite moto-taxi. Pas de casque, pas d'avertissements ; en 5 minutes t'as fait 3 kilomètres à travers les embouteillages ; ça t'a coûté 20 centimes et un petit courant d'air frais dans les cheveux... A tester !
Et puis, rien à voir, mais j'ai vu un éléphant passer sur le trottoir !
Hier je suis également allée dans le temple de la consommation : le complexe Siam Paragon, Siam center et MKB. Une espèce de gigantesque centre commercial qui se divise en 3 bâtiments qui communiquent, sur 5 ou 6 étages, où se côtoient Hermes, Yves Saint Laurent, Emporio Armani et le petit vendeur de chaussures à 2 bahts 6 satangs... J'ai vraiment pas aimé, mais ça se comprend quand on connaît ma passion pour le shopping !
Et sinon, ce weekend, j'ai prévu un petit tour au grand marché de... j'ai oublié le nom. Paraît que c'est super grand et super pas cher et qu'on peut super marchander. Ca m'intéresse déjà plus que d'aller au "mall today" ;) . J'essaierai de vous raconter ça.
En attendant, chers amis et lecteurs, je vous re-dis sawat di kha (ça marche pour bonjour et au revoir) et à la prochaine !
Sous une chaleur toujours aussi étouffante, c'est une toute nouvelle citrouille qui vous écrit aujourd'hui : hier j'ai baladé dans Bangkok, et même que j'ai pris les transports en commun.
Première chose : je ne suis pas dépaysée, ici, c'est JCDecaux qui fait les arrêts de bus !
Deuxième chose : s'il y a bien une chose que j'ai compris très vite, c'est que les Thaïs n'aiment pas marcher. Si bien qu'hier, pour aller voir où je vais bosser, j'ai pris le métro aérien (fierté locale, le BTS Skytrain), le taxi trop pas cher, le bus trop pas cher mais trop folklo (et oui, debout, ma tête touche presque le plafond) et, grand moment, la petite moto-taxi. Pas de casque, pas d'avertissements ; en 5 minutes t'as fait 3 kilomètres à travers les embouteillages ; ça t'a coûté 20 centimes et un petit courant d'air frais dans les cheveux... A tester !
Et puis, rien à voir, mais j'ai vu un éléphant passer sur le trottoir !
Hier je suis également allée dans le temple de la consommation : le complexe Siam Paragon, Siam center et MKB. Une espèce de gigantesque centre commercial qui se divise en 3 bâtiments qui communiquent, sur 5 ou 6 étages, où se côtoient Hermes, Yves Saint Laurent, Emporio Armani et le petit vendeur de chaussures à 2 bahts 6 satangs... J'ai vraiment pas aimé, mais ça se comprend quand on connaît ma passion pour le shopping !
Et sinon, ce weekend, j'ai prévu un petit tour au grand marché de... j'ai oublié le nom. Paraît que c'est super grand et super pas cher et qu'on peut super marchander. Ca m'intéresse déjà plus que d'aller au "mall today" ;) . J'essaierai de vous raconter ça.
En attendant, chers amis et lecteurs, je vous re-dis sawat di kha (ça marche pour bonjour et au revoir) et à la prochaine !
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